Waoundé se trouve à l'extême Est du Sénégal, à mi-chemin entre les villes de Matam et de Bakel et sur les rives du fleuve Sénégal. La localisation de Waoundé sur la rive du Fleuve en fait une zone frontalière avec la Mauritanie, pays avec lequel, la commune entretient d’étroites relations. Ainsi certaines activités de la commune polarisent des zones transfrontalières. La commune de Waoundé est située littéralement dans le bassin versant du Fleuve.
Les coordonnées géographiques précises de Waoundé sont : Latitude : 15° 16' Nord / Longitude : 12° 52' Ouest :
Dans l'actuelle découpage administratif du Sénégal, Waoundé est dans le Département de Kanel et dans la circonscription de la 11ème région du Sénégal : Matam.
La commune de Waoundé a une population composée majoritairement de Soninké (environ 95%). Les 5% restant concernent d'autres ethnies qui vivent en harmonie avec les Soninké : il s'agit des Thiouballo qui parlent le Pulaar et les Somono qui parlent le Bambara. Il existe également de nouveaux migrants, en faible minorité, qui parlent principalement le Wolof. Ces migrants sont en général des commerçants Baol-Baol venus travailler à Waoundé. La population de Waoundé est estimée à un chiffre qui varie entre 12000 et 15000 âmes en comptant les nombreux ressortissants de Waoundé qui se trouvent à l'étranger.
En période d'Hivernage, Waoundé est enclavée par un affluent du fleuve Sénégal : le « Dioulol » (communément appelé "Kholé") . Cela cause un énorme problème de transport et d'acheminement des produits comme les denrées alimentaires importées, les produits destinés à la construction de maisons, etc..., les transporteurs étant obligés, face à ce bras du fleuve, de décharger leurs marchandises, de traverser le défluent du fleuve à l'aide de pirogues (motorisées ou non) pour ensuite continuer le chemin vers la ville avec des chariots qui font le reste du travail. Un projet de construction d'un pont sur ce bras du fleuve est actuellement en cours de réalisation. Ce pont devrait permettre de désenclaver totalement la ville. L’enclavement naturel de Waoundé, littéralement réduit à l’état de presqu’île n'a pas été un frein réél de développement. En effet, face au dynamisme de ses ressortissants vivant à l'étranger, Waoundé n'a rien à envier aux autres localités de la sous-région, de Matam à Bakel.
En ce qui concerne la végétation et la faune, le site se situe dans le domaine sahelo-soudanien avec l’Acacia Nilotico (Gonakié) comme espèce végétale dominante.
L'agriculture est l'activité dominante des populations (surtout Soninké). Les zones de cultures sont situées dans les bas fonds ainsi que le long de la rive gauche du Fleuve Sénégal. L'agriculture n'est pas la seule activité qui fait vivre les populations malgré qu'elle soit l'activité la plus pratiquée par les populations.. Les récoltes ne sont pas suffisantes à cause de la rareté des pluies et du peu de terres cultivées. Les ressortissants vivant à l'étranger participent activement aux dépenses quotidiennes (dont la nourriture) des familles.
Sur le plan de l’urbanisation, Waoundé est en phase de développement. La commune envisage de faire un lotissement pour mettre en valeur les espaces urbanisables. En effet, les possibilités d’extension de la ville sont réelles, et permettront à la commune de se doter dans l’avenir d’équipements et d’infrastructures adéquats.
{mos_sb_discuss:4}