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Le Sénégal Version imprimable Suggérer par mail
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Le Sénégal dans l'Afrique
Le Sénégal est situé au Nord par la Mauritanie, à l'EST par la Mauritanie et le Mali, au Sud par La Guinée Bissau et la Guinée Conakry et à l'Ouest par l'Océan Atlantique. le Sénégal est la partie de terre du continent africain la plus avancée dans l'océan atlantique.

C'est également un pays où cohabitent plusieurs éthnies différentes avec des courants religieux multiples. C'est aussi l'un des rares pays de l'Afrique de l'Ouest qui n'a jamais basculé sous un régime militaire et où les dirigeants politiques précédents ont fait preuve de maturité politique.

Histoire

Le sénégal Précolonial

Des royaumes au " temps des gouverneurs " : la conquête coloniale

De l'ordre colonial à l'indépendance

Symboles Nationaux

La Devise
Sceau
Drapeau
L'Hymne National (1er refrain)

Géographie

Population

Climat & Végétation

Relief

Economie

Administration & Politique

Presse

Liens




Histoire

 Le Sénégal Précolonial


Les premiers arrivés, appelés " petits nègres ", ont été progressivement refoulés vers le Sud par les " grands nègres ".

La dernière grande invasion serait celle des Wolof, des Peul et des Sereer (ou Sereer), appartenant tous au groupe Bafour dont l'éclatement en plusieurs rameaux semble en corrélation avec la pression almoravide. Sur le haut fleuve, le Namandirou, pays riverain de la Falémé, a servi de lieu de transit et de passage pour les Manding avançant vers la Sénégambie et se mêlant d'abord aux Soninké. puis aux Sereer et aux Wolof.

L'histoire du Sénégal précolonial est surtout caractérisée par l'existence de royaumes ou d'États qui furent progressivement morcelés.

La formation de l'empire du Jolof (ou Djolof), contemporaine de l'expansion almoravide, est attribuée à Ndiadiane Ndiaye, probable fils du chef alimoravide Aboubacar Ben Omar et de Fatoumata Sall. De cette union naquit Abou Dardaï qui finit par porter le nom de Ndiadiane en raison des miracles qui entourent sa venue au Jolof.

Au XV siècle, l'espace compris entre les fleuves Sénégal et Gambie appartenait à une seule entité politique : le Jolof. À la faveur de l'affaiblissement de l'empire du Mali, le Gabon s'en détacha et devint un État indépendant s'étendant de la Gambie au nord de l'actuelle Guinée-Bissau.

Au XVI siècle, les dissidences du Cayor, du Baol, du Wallo, du Sine et du Saloum eurent raison de son unité. Le Jolof se réduisit aux limites d'un royaume très modeste.

En 1512, après de longues pérégrinations, les Peul, sous la direction de Tenguella et de son fils Koly, fixèrent leur habitat an Fouta Toro et créèrent un État, le Fouta Deyanke qui y subsista de 1512 à 1776. Cet État fut mis à rude épreuve par les Maures qui espéraient le soumettre à leur autorité.

Après avoir proclamé son indépendance, le Gabou essaya de tirer parti de sa position de contact entre les Européens et leurs alliés du littoral d'une part, et les Diola de l'arrière pays d'autre part. Les immenses avantages matériels qu'ils reçurent des uns et des autres incitèrent les souverains à renforcer leur autorité sur les différentes provinces. Mais les sociétés Baïnouk et Diola refusèrent de dissoudre leur identité dans celle du Gabon et s'enfoncèrent dans leurs forêts où elles pouvaient conserver leur autonomie et leurs genres de vie.

Au XVIII siècle, les méfaits de la traite affectaient toutes les catégories des sociétés africaines. On assistait alors à un grand émiettement politique ; les entités étaient circonscrites à des ethnies passant le plus clair de leur temps à se faire la guerre.

Pendant la même période, les Diola manding impliqués dans le trafic négrier répandirent l'islam le long de leurs itinéraires. Les néophytes se servirent de cette religion comme arme de combat pour essayer de refonder leurs entités politiques sur les plans social, économique et moral.

Des royaumes au " temps des gouverneurs " : la conquête coloniale

 Au début du XIXe siècle, les possessions françaises sont peu nombreuses, dispersées et de faible étendue. Héritiers des comptoirs de traite esclavagiste établis au XVII siècle, ces points de rencontre du commerce maritime et continental n'ont alors qu'une activité réduite : c'est le cas de Saint-Louis, Gorée, Rufisque, Portudal ou Joal, tandis que certains centres, tel Podor, sont ruinés ou détruits. Jusqu'à l'arrivée de Faidherbe et à la diffusion de l'arachide comme culture commerciale, les progrès de l'impérialisme restent limités quelques gouverneurs tentent de relancer le commerce de la gomme sur le fleuve Sénégal, mais la reconstruction des établissements de traite se heurte à l'hostilité des populations maures et toucouleur. En 1822, alors que les Anglais contrôlent le trafic sur la Gambie, Gorée fonctionne comme un port franc mais les activités commerciales sont partout réduites, en particulier le long du Fleuve où les négociants sont soumis au système des " coutumes ". taxes douanières imposées par les Maures qui domine la rive droite.

A partir de 1850, la politique coloniale française change : les besoins accrus en matières premières destinées aux industries manufacturières et la progression de " l'idée coloniale ", favorisée par les rivalités impérialistes, conduisent à une stratégie d'occupation et de mise en valeur à partir des anciens comptoirs. L'espace sénégambien devient alors un objet de conquête, une première étape sur la route du Soudan occidental. Cette politique est mise en œuvre par Faidherbe : en dix ans ( 1854-1864), tout le littoral compris entre les fleuves Sénégal et Saloum passe sous la domination française, des postes militaires sont construits en Casamance, et des traités de protectorat permettent de contrôler la vallée du Sénégal malgré la vive résistance d'El Hadj Omar Tall (attaque de Médine, puis repli vers l'est pour construire un État indépendant).

L'expansion coloniale est accélérée après 1876 ; il s'agit d'atteindre le fleuve Niger, ce qui implique un contrôle total du Sénégal. Les campagnes militaires se heurtent alors à de violentes résistances intérieures : Maba Diakhou Ba tente d'unifier les pays situés au nord de la Gambie et Lat Dior Diop au Cayor ; Alboury Ndiaye et Mamadou Lamine Drame, sur le haut Fleuve et au Boundou, s'opposent par les armes à la pénétration coloniale. En Casamance, la résistance est conduite par des chefs religieux comme Fodé Kaba Doumbouya, mais elle est aussi l'œuvre des populations forestières, en particulier en pays Diola et Balant. L'absence de coordination de tous les mouvements et les rivalités internes ont cependant favorisé la mainmise extérieure : en 1891, la conquête est pratiquement terminée. Alors commence le " temps des gouverneurs ".

De l'ordre colonial à l'indépendance


Tandis que la construction du chemin de fer Dakar-Niger favorise la diffusion de l'arachide dans les campagnes, l'accroissement de la production s'accompagne alors d'une véritable conquête agricole à l'est du pays wolof, sous la conduite des marabouts mourides.

Jusqu'en 1945, l'organisation politique du Sénégal est une parfaite illustration de " l'ordre colonial " : du commandant de cercle au gouverneur règne un système hiérarchique, autoritaire, immuable. Seuls les natifs des " quatre communes " (Dakar, Gorée, Rufisque, Saint-Louis) ont le privilège d'élire leurs conseils municipaux et d'envoyer un député au Parlement français (Blaise Diagne est élu en 1914) ainsi naît une classe politique sénégalaise, qui va trouver un terrain d'expression parlementaire après la Seconde Guerre mondiale avec les institutions créées par la nouvelle politique coloniale.

Dès 1945, deux députés sénégalais, Lamine Gueye et Léopold Sédar Senghor siègent à l'Assemblée constituante française. En 1946, une Assemblée territoriale du Sénégal est élue au collège unique : elle désigne des parlementaires qui représentent leur pays et obtiennent de grandes améliorations (liberté de réunion et d'expression, abolition du travail forcé). L'activité politique s'accompagne de la création de partis distincts des organisations métropolitaines (fondation du Bloc démocratique sénégalais en 1948). alors que poètes, romanciers et historiens animent une intense vie culturelle.

Préparée par la loi-cadre de 1956, qui renforce les pouvoirs de l'Assemblée territoriale, l'évolution vers l'indépendance est accélérée par la création de la Communauté, recoupant des républiques autonomes et dont le Sénégal devient un État membre après le référendum du 28 septembre 1958.

Associés au sein de la Fédération du Mali depuis janvier 1959, le Soudan et le Sénégal demandent l'indépendance qu'ils obtiennent ensemble dans le cadre unitaire, le 4 avril 1960 (date de la fête de l'indépendance). Mais la Fédération du Mali éclate, et le 20 août 1960, l'Assemblée sénégalaise proclamé l'indépendance du pays.

Léopold Sédar Senghor est élu Président de la République sénégalaise le 5 septembre 1960. Il est réélu le 28 février 1978 et démissionne le 31 décembre 1980. Abdou Diouf, qui lui a succédé, est élu Président le 27 février 1983 et réélu le 21 février 1993. Le nouveau président, Abdoulaye Wade, en gagnant le scrutin du 19 mars 2000. est devenu le troisième Chef de l'État sénégalais.


Symboles Nationaux ( Plus de détails sur http://www.gouv.sn/senegal/symbolique.html )

La Devise

Sceau

Sceau

Le Drapeau

Drapeau


L'Hymne National (1er refrain)



Géographie


Climat et Végétation

Le Sénégal est soumis à un climat tropical caractérisé par deux saisons principales, une saison sèche de novembre à juin, et une saison des pluies (hivernage) de juillet à la mi-octobre. On distingue quatre zones climatiques, la pluviosité moyenne s'accroissant régulièrement quand on se déplace du nord vers le sud.

Le climat de la zone côtière est frais de novembre à mai en raison de la présence de l'alizé maritime qui repousse les effets de l'harmattan, vent sec et chaud venant du nord-est. En zone sahélienne, la saison sèche est marquée par des températures frôlant les 40 °C, alors que les températures maximales sont moins fortes en saison humide. Plus on pénétre au sud, en zone soudanienne, plus les températures sont élevées et les précipitations abondantes (700 à 1 700 mm). En Casamance, le climat est de type guinéen (entre 1 300 et 1 800 mm de pluies). Tandis que vers le Nord-Est, proche du Sahel, les précipitations sont rares et ne sont existantes que pendant 2 ou 3 mois pendant la saison de l'hyvernage. Les températures, elles, tournent autour de 40°C pendant la saison sèche dans cette région.
Les températures, moyennes, permettent de distinguer au moins deux régions sur le plan climatique : une zone littorale large de quelques dizaines de kilomètres, aux conditions thermiques plus fraîches en saison sèche (21-25 °C) ; le reste du pays, déjà plus continental à la même époque (27-31 °C). C'est le facteur pluviométrique qui détermine les zones climatiques et végétales du Sénégal. La saison sèche, partout la plus longue, s'étend de 7 mois (novembre-mai) au sud du pays à 10 mois (octobre-juillet) à l'extrême nord. La saison pluvieuse (hivernage), le reste de l'année, dure de 5 mois (juin-octobre) en Casamance à 2 mois (août-septembre) dans les régions septentrionales de la vallée du Sénégal. Les quantités d'eau reçues évoluent suivant une disposition similaire : entre 1 700 et 250 mm par an de la pointe méridionale à la frontière mauritanienne. Sur la végétation, l'incidence d'une telle distribution fait que l'on passe rapidement, en quatre degrés de latitude, des marges préforestières de l'Afrique tropicale, dites subguinéennes, aux régions semi-arides déjà sahéliennes. Les formations végétales qui accompagnent cette gradation vont des forêts sèches de Casamance aux savanes du Centre et aux steppes sahéliennes du Nord. Les milieux naturels ont fortement pâti des défrichements agricoles (Sud et Centre) et de la pression pastorale (Nord).

Voir la carte du
Profil Métérologique du Sénégal.
Autre page sur le climat au Sénégal sur le site officiel du Gouvernement du Sénégal

Relief

Le Sénégal est presque entièrement compris dans une plaine littorale qui se prolonge au nord vers la Mauritanie, au sud en direction de la Guinée-Bissau. Le littoral, de part et d'autre de la presqu'île du Cap-Vert, apparaît comme une côte basse, rectiligne et sableuse. Au sud de Joal, la côte, qui se révèle plus sinueuse, est marquée par les vasières créées à l'embouchure des fleuves Saloum et Casamance. Les altitudes restent inférieures à 100 m jusqu'aux limites sud-orientales du pays, où, à 600 km de la côte, les « montagnes », à la frontière guinéenne, culminent à 581 m.

Le Sénégal est parcouru par cinq fleuves dont deux (le Sénégal et la Gambie) prennent leur source au Fouta-Djalon, l'orientation générale du relief imposant à ces deux cours d'eau un écoulement vers l'Atlantique. Le plus important est, au nord, le fleuve Sénégal (1 700 km), qui irrigue des milliers d'hectares de terres cultivées. Le fleuve Gambie traverse le parc national du Niokolo-Koba puis pénètre dans l'État qui porte son nom. Au sud, le fleuve Casamance est navigable jusqu'à Ziguinchor. Avec leurs nombreux bras de mer et leur centaine d'îles, le Sine et le Saloum sont fréquentés par les touristes, les pêcheurs et les chasseurs.

Economie

Le Sénégal possède la troisième économie de la sous-région ouest africaine après le Nigéria et la Côte d'Ivoire. Cependant, son économie est très tournée vers l'Europe et l'Inde. Ses principaux partenaires économiques sont la France, l'Inde et l'Italie. Comparé aux autres pays du continent africain, le Sénégal est très pauvre en ressources naturelles. Ses principales recettes provenant de la pêche et du tourisme. Mais compte tenu de sa situation géographique et de sa stabilité politique, le Sénégal fait partie des pays africains les plus industrialisés avec la présence de multi-nationales qui sont majoritairement d'origine française et dans une moindre mesure américaine. Le secteur agricole emploie à peu près 70% de la population sénégalaise. De plus, l'agriculture sénégalaise est très sensible aux aléas climatiques et aux invasions acrédiennes.

Le Sénégal est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine



Le Sénégal est également très impliqué dans le Nepad, le Nouveau Partenariat de Développement Nord-Sud.



Administration & Politique
 


Le président de la république sénégalaise est le chef d'État du pays. Il est élu au suffrage universel pour une durée de 5 ans renouvelable une fois. Le président nomme le premier ministre qui choisit à son tour les ministres de son cabinet en consultant le président. Le parlement national du Sénégal ne comporte qu'une seule chambre nommée Assemblée ou Assemblée nationale, composée de 120 députés. Ceux-ci sont élus de manière directe par un vote du peuple pour une durée de 5 ans dans des élections législatives qui se tiennent à un autre moment que les élections présidentielles.

La Cour de Cassation et le Conseil constitutionnel, dont les juges sont nommés par le président, constituent les deux plus hauts tribunaux du pays. La loi sur la décentralisation qui fut mise en application en janvier 1997, accorde des pouvoirs significatifs aux assemblées régionales. Le Sénégal a connu des gouvernements relativement stables depuis son indépendance.

Le Sénégal a aboli la peine de mort le 10 décembre 2004.

Presse





- Le Quotidien (Dakar), quotidien (http://www.lequotidien.sn)

- L'Observateur (Dakar), quotidien (http://www.lobservateur.sn)

- Sud Quotidien (Dakar), quotidien et radio (http://www.sudonline.sn)


- RFM (Radio Futurs Médias), radio (http://www.futursmedias.net)


Liens