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Waoundé: Les marigots débordent à cause des pluies diluviennes Version imprimable Suggérer par mail
Waoundé: Les marigots débordent à cause des pluies diluviennesMamadou Soura Cissé nous rapporte que les pluies diluviennes qui sont tombées sur Waoundé au lendemain de la Tabaski (Mardi 13 septembre 2016) ont causé d'énormes dégâts. Presque tous les marigots de la ville qui jouent un rôle de bassins de rétention ont tous été débordés par les eaux. Il en est ainsi du marigot principal du quartier Moodingullu appelé "Moodingullu doorinkunme". En effet, il n'y a plus de passage pour accéder aux maisons qui sont aux alentours de ce marigot. Pire, certaines demeures, comme celle d'Elhadj Mokhoré, ont été inondées. Dans la concession de l'imam Sourakhata Harouna Cissé l'eau est montée jusqu'à 1 mètre dans l'entrée principale.
 
Les populations ont fait appel aux pompiers. Mais ces derniers n'ont rien pu faire à part mettre à la disposition des riverains une moto-pompe pour pomper l'eau du marigot et la déverser dans le fleuve situé à quelques encablures. Le problème est que le niveau de l'eau ne bouge pas d'un iota après 4 jours de pompage non-stop. Les sinistrés en appellent à toutes les bonnes volontés pour trouver une solution à ce problème récurrent qui leur pourrit la vie lors de chaque hivernage.  
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Télécommunications: La ville de Waoundé isolée du reste du monde depuis plus d’une semaine Version imprimable Suggérer par mail
Télécommunications: La ville de Waoundé isolée du reste du monde depuis plus d’une semaineLa ville de Waoundé est aujourd’hui isolée du reste du monde en matière de télécommunication.

En effet, cela fait maintenant plus d’une semaine que l’antenne émettrice de la Sonatel/Orange est tombée en panne. Elle aurait été endommagée par la foudre lors des dernières pluies diluviennes.

Depuis, plus rien ne fonctionne. Dans toute la ville et aux alentours, les téléphones portables ne captent plus le réseau. Les téléphones fixes n’ont plus de tonalité et l’internet ne marche plus non plus.

Les populations sont obligées de se déplacer jusqu’aux villages d’Amedi Ounaré ou de Semmé pour pouvoir passer des coups de fil ou en recevoir ou juste pour se connecter à Internet.

L’agence de la banque CBAO de Waoundé est, elle aussi, très durement touchée puisqu’aucun mouvement de fonds ne peut se faire tant que le réseau est inaccessible. Le personnel est au chômage technique et les usagers ne peuvent plus faire de retrait d’argent. Les agences Western Union vivent la même situation.

Aux dernières nouvelles, des techniciens de la Sonatel/Orange seraient déjà sur place, mais peinent toujours à trouver l’origine de la panne et à décanter la situation.

Les populations, elles, commencent à perdre patience et expriment leur ras-le-bol face à cette situation qui ne fait que perdurer à seulement quelques jours de la fête de la Tabaski.

Les gens en veulent à la Sonatel/Orange qui aurait mis du temps avant d’envoyer des techniciens plusieurs jours après la déclaration du sinistre et interprètent cela comme un manque de considération à leur égard.

La Sonatel/Orange va-t-elle obliger les abonnés de cette localité à payer plein pot pour ce mois d’octobre après ce calvaire? C’est la question qui est sur toutes les lèvres aujourd’hui.
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Le Centre Multimédia Communautaire de Waoundé Version imprimable Suggérer par mail

Image Le Centre Multimédia Communautaire Jikké (CMC) a un rôle important dans Waoundé que beaucoup de gens ignorent. En effet, le CMC, depuis son implantation à Waoundé, lutte sans relâche contre la fracture numérique. Le gérant du CMC, Mamadou Balla, explique que c'est le seul lieu dans Waoundé et dans les environs où le prix de la photocopie est de 50 FCFA la page. Des gens viennent même des villages voisins, quand ils ont beaucoup de photocopies à faire. Le responsable a formé des centaines de personnes à l'informatique, à l'initiation à l'internet. Le CMC fait aussi des tirages de documents, du traitement de texte, des reliures, des faxes, etc. Beaucoup de personnes viennent aussi se connecter à Internet au CMC car, tout le monde n'a pas l'internet chez soi.

Depuis que l'ADSL est arrivé à Waoundé, cela a été une bouffée d'oxygène pour eux , car, les connexions à Internet sont désormais plus rapides. Néanmoins, le CMC a toujours besoin de machines beaucoup plus puissantes. Le gérant en appelle donc à la bonne volonté des ressortissants waoundankos de la diaspora.

Ecoutez l'interview exclusive que le gérant du CMC a accordée à Waounde.com :

 

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Waoundé: l'argent des émigrés (Reportage du journal l'Alsace à Waoundé) Version imprimable Suggérer par mail
La BMW (Boulangerie Moderne de Waoundé) : un des projets collectifs financés par les émigrés.Des enfants de tirailleurs sénégalais, qui ont contribué à la libération de l’Alsace, voudraient conclure un jumelage avec une commune française pour réaliser un projet d’irrigation à Waoundé, au bord du fleuve Sénégal. Objectif : assurer l’autosuffisance alimentaire pour mettre un frein à l’émigration.
 
C’est jour de grande affluence à la poste de Waoundé, comme chaque lundi en début de mois quand arrive la « manne ». L’argent des émigrés fait vivre ce bourg de 12 800 habitants, situé à 700 km à l’est de la capitale Dakar, au bord du fleuve Sénégal. Nous sommes en pays Soninké, une des premières ethnies d’Afrique de l’ouest à avoir émigré en Europe. Cette petite Poste, qui ne paie pas de mine, distribue chaque mois les 100 millions de francs CFA (150 000 euros) envoyés par le millier d’émigrés de Waoundé installés en Europe, dont 800 en France. L’argent transite par la Western Union, la banque américaine spécialisée dans le transfert de fonds (moyennant une forte commission) dont l’enseigne en lettres jaune or est omniprésente en Afrique.

« On se prive pour pouvoir envoyer 100 à 150 euros chaque mois », confie Mohamadou Diakité, 27 ans. Ce petit-fils de tirailleur sénégalais, à la double nationalité, a travaillé plusieurs années sur les chaînes de montage des usines Peugeot de Mulhouse et Sochaux. Il est revenu au pays pour deux mois, puis retournera en Alsace à la recherche d’un contrat d’intérimaire.

Sans les émigrés, rien n’aurait été construit

L’argent qui rentre au pays permet de payer le riz, importé de Thaïlande et du Vietnam (30 euros le sac de 50 kg), un mouton pour les fêtes, les médicaments, les habits et l’entretien de la famille nombreuse. À la « manne » des émigrés s’ajoutent les pensions des retraités, pour la plupart d’anciens manœuvres dans le marine marchande française basés à Marseille ou au Havre. C’est le cas d’Abdou, 71 ans, qui vit une retraite paisible à Waoundé grâce à une pension de 350 000 francs CFA (813 euros). Il gagne trois fois plus qu’un instituteur qui n’a pas les moyens de s’offrir, comme lui, une belle mobylette bleue presque neuve.

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