Bakhoré CISSE est un Waoundanké que tous les ressortissants de Waoundé en France et beaucoup de Soninké connaissent bien. Il vient de se faire décerner le trophée du Mantois 2004 pour son rôle de médiation au sein de la ville de Mantes-La-Ville. En poste depuis avril 2000, Bakhoré CISSE, médiateur social à Mantes-la-Ville vient de se voir décerner le trophée de la catégorie « service au public » à l'occasion. des trophées du Mantois le 16 septembre dernier. Lors de la remise officielle, il a tenu à rendre hommage au travaIl effectué par son équipe, sans qui de nombreux dossiers ne pourraient être traités.
En effet, la médiation est devenue un élément indispensable de la vie de Mantes-la-Ville et même de l'agglomération, car c'est bien l'objectif de B. CISSE : pérenniser les emplois actuels et développer ce travail exigeant et passionnant. "Cest un métier fatiguant, mais ô combien valorisant, la reconnaissance des gens qu'on a pu aider, ça c'est immense", déclare t-il.
Fort de l'expérience de son grand-père et de son père, tous deux travailleurs sociaux, cet homme de coeur ne fait pas grand cas de son temps de travail lorsqu'il s'agit d'apaiser les conflits. Son atout majeur, une aptitude au dialogue quelque soit son interlocuteur: il pratique 4 langues et 8 dialectes. La médiation, une justice douce :
Le médiateur social n'a pas de lien avec l'institution judiciaire, il axe tout son effort sur la participation active des parties en conflit. Il n'est ni juge, ni arbitre. Il a pour mission d'établir ou de rétablir une communication rompue entre des personnes et respecte une position de neutralité. Il ne cherche pas à distinguer le vrai du faux, mais il met deux vérités en présence. B. CISSE concentre son intervention sur le dialogue entre les parties et la recherche d'une solution satisfaisante pour chacune d'entre elles. "La médiation est une démarche volontaire", ajoute t-il. Pour lui, la médiation sociale est à la fois un savoir-faire mais aussi un savoir être.
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