Encore une fois, les pandores ont réussi à démanteler un réseau de trafic de chanvre indien. Plus d’une vingtaine de kilogramme ont été saisis par les hommes en bleu. Un démantèlement qui survient quelque mois seulement après la saisi de soixante-dix kilogrammes de cette drogue.

Les forces de sécurité surveillent de très près les grands événements comme les marchés hebdomadaires qui poussent tels des champignons le long de la Route Nationale 2. C’est ainsi que des opérations de sécurisation des populations et des biens sont régulièrement organisées.
En plus des petits délinquants qui sont maîtrisés à travers ces rencontres commerciales, les trafiquants sont aussi ciblés. C’est cela qui a permis aux hommes en bleu, bien renseignés, de suivre les traces d’un grand dealer de chanvre indien. Au moment où une partie des équipes quadrille le marché de Ndendory, une autre assure le contrôle des véhicules qui empruntent la route de Bakel. La cargaison d’un mini-car attire l’attention des pandores. Au terme d’un interrogatoire suivi d’une fouille en règle, les gendarmes découvrent la drogue minutieusement cachée dans des sacs de poisons secs.

Sans faire la moindre difficulté, le propriétaire de la marchandise se signale rapidement. Il s’agit d’un des plus grands trafiquants de yamba de cette zone du Damga. Agé de la quarantaine, N. S., dont la Gendarmerie n’a donné que les initiales, est très connu du milieu. D’ailleurs, selon des sources concordantes, N. S. règne sur le circuit de la drogue sur l’axe Ourossogui-Bakel depuis plusieurs années. Il a été acheminé vers le poste de Gendarmerie de Waoundé où il a été mis en garde-à-vue. Interrogé par l’Adjudant Ndiaga Diouf, le trafiquant a dénoncé certains de ses clients. L’enquête suit son court.

Les moyens du poste de Gendarmerie de Waoundé méritent d’être renforcés, si l’on tient en compte la quantité de drogue saisie annuellement sur l’axe Ourossogui-Bakel.

ALY BANDEL NIANG